Letras



At 1:42 p.m. on 17 enero 2005

Me di cuenta que mi francés se me había ido, lejos. Son celosos los idiomas. No me puse celoso, el catalán y el portugués me están acompañando en estos tiempos de olvido.
No me di cuenta de eso por lo que no pude comunicar en francia, o por los pequeños osos causados por el abandono del mismo, sino porque que volé y traía una canción en mente que no pude dejar de cantar en todo mi viaje. Una canción que tenia mas de un año no escuchaba y no se porque de repente la cantaba día y noche. A mi regreso, la escucho, después la traduzco, fríos escaldazos...



si elle le suit, il la fuit
si elle le fuit, il la suit
c'est ainsi, c'est inscrit
fait d'amour et de cris

je n'essaie pas de dire que j'avais raison
je n'admettrai pas que j'avais tort
tu cherches à me fuir, à tort ou à raison
je t'aime encore

les sangs se glacent, mais la peur y est
c'est la même menace, jamais la pensée

et ce tatouage bleu témoigne de nos amours
et ce tatouage bleu est sur nos coeurs pour toujours
nous sommes liés à jamais
nous sommes liés à jamais

séparation des biens, mais résistance des corps
pourtant moi je sais bien qui s'aime encore

à quoi bon te retenir au sein de nos prisons
puisque j'irai là ou te conduit le sort
tu cherches à me fuir, à tort ou à raison
je t'aime encore

le feu résiste, les souvenirs aussi
cette exquise esquisse lie à jamais nos vies

et ce tatouage bleu témoigne de nos amours
et ce tatouage bleu est sur nos coeurs pour toujours

je t'ai donné ma vie, j'ai marché sur du verre
j'ai quitté mon pays pour ton univers

et ce tatouage bleu témoigne de nos amours
et ce tatouage bleu est sur nos corps pour toujours
et ce tatouage bleu témoigne de nos amours
nous sommes liés à jamais
nous sommes liés à jamais

quelque chose les lie, ça se lit dans leurs yeux
jusqu'à l'infini de leurs tatouages bleus


_ben onono


fucser